30 Juin La sexualité dans le deuil du conjoint
Entre désir et douleur, oser parler de sexualité dans le deuil
Deux fois par mois, je retrouve mes clientes en Visio conférence lors d’un appel de groupe. Ce sont toujours des moments forts, d’échange et de véritable connexion en toute authenticité ! J’adore ! Elles peuvent s’exprimer sans tabou et dans un cadre bienveillant il est souvent plus facile d’aborder des questions qui nous taraudent. Les enfants, l’argent, l’organisation, le regard des autres, la sexualité…Oui la sexualité dans le deuil. Je ne sais pourquoi, on imagine souvent que les femmes en deuil n’ont pas de sexualité. C’est une croyance forte dans notre société. Vous êtes une femme encore jeune et l’homme que vous aimez meurt brutalement ou d’une maladie. L’intimité faisait partie du couple, même si la sexualité n’était plus forcément au premier plan.
Pourtant vous ressentez un trop plein d’amour que vous ne pouvez plus partager. Prendre votre père, votre frère , un ami dans les bras vous fait du bien mais peut créer aussi des tensions intérieures difficiles à vivre. Parfois c’est vrai, la sexualité est le dernier des soucis et certaines de mes clientes me partagent qu’elles s’en passent depuis des mois ou même des années, sans jamais en ressentir le besoin. Et elles n’en souffrent absolument pas .
Pour d’autres, ce n’est pas du tout le cas et ce constat vient les perturber. J’ai été moi-même surprise de découvrir rapidement en moi du désir et des pulsions sexuelles quelques semaines après la mort de mon compagnon. Je l’ai vécu avec beaucoup de culpabilité car je le vivais comme une trahison vis-à-vis de lui. Ce sentiment de trahison peut durer encore pendant plusieurs années en s’interdisant de rencontrer un nouveau compagnon. La peur de vivre une sexualité avec un nouvel homme peut vite vous faire rebrousser chemin et vous auto-saboter.
Toutes les femmes n’éprouvent pas cela mais si c’est le cas pour vous, rassurez-vous : vous êtes normale ! Cela est beaucoup plus fréquent qu’on l’imagine. Les femmes n’osent tout simplement pas parler de leur sexualité dans le deuil car beaucoup estime que c’est un sujet trop intime. Je crois fort à oser parler de la sexualité au cours du deuil. Si ces besoins sont là et qu’ils trouvent un moyen de s’exprimer, il faut s’autoriser à les accueillir tels qu’ils sont, sans honte, ni jugement. La sexualité peut trouver sa place dans le travail de deuil.
Et j’ai à cœur de permettre à mes clientes d’exprimer dans mes programmes ces sujets si tabou ! S’exprimer pour mieux s’en libérer et avancer sur votre chemin de vie. Si vous avez décidé de ne plus rester seule, d’être entouré par une communauté de femmes dans la même énergie de vie que vous et guidé par une femme qui a ouvert le chemin nous pouvons en parler ensemble lors d’une séance de 30 minutes gratuite sans engagement, je suis là !
Chaleureusement,
Rachel